Quatrième de couverture
II est de ces histoires qui nous marquent à jamais ! C’est le cas avec Lizzie Anne qui a vécu, à un moment donné, une des périodes les plus sombres de sa vie, chez ses parents, qui l’ont blessée, détruite, humiliée, à cause d’un homme. Le seul qu’elle a vraiment aimé dans sa vie. Mais avec le temps et un peu de recul, cette femme s’est reconstruite petit à petit, tout en essayant de se libérer du poids du passé, par le pardon qui est la seule arme pour une paix intérieure et sociale durable.
Chronique
« Les histoires d’amour finissent mal, en général » disaient les Rita Mitsouko. Des paroles bien prophétiques en ce qui concerne Lizzie, une jeune femme accomplie. Elle a un bon métier et un homme qu’elle adore, Moctar. Et ce, malgré l’opposition catégorique de ses parents : c’est un étranger, en plus il est musulman. Tout pour déplaire à ses presque beaux-parents.
Lizzie nous raconte sa vie faite d’amour, de douleur. Elle nous parle de l’amour de sa vie. Un amour contrarié par ses parents qui font fi de ce que vit leur fille : un calvaire. Comment leur faire comprendre que Moctar est l’homme de sa vie ? Comment leur dire qu’ils brisent la vie de leur fille ? Qu’ils n’ont pas le droit de s’opposer à ce qui semble inexorable ?
Les étincelles d’un amour interdit est un plaidoyer. Il interpelle les parents qui pensent avoir le droit de choisir le destin de leur progéniture du seul fait qu’ils lui ont donné la vie. C’est un cri du cœur pour les enfants de par le monde et au Sénégal en particulier qui voient leur vie brisée par le choix parental. Choix censé faire leur bonheur ou plutôt celui des parents « bien intentionnés ». C’est un roman qui plaira beaucoup aux adolescents.
Note 16/20
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