Célébrée dans la division, ces mardi 21 et mercredi 22 août, l’Aïd El Kebir, communément appelé « Tabaski », chez nous, est l’occasion pour beaucoup de Sénégalais de retourner dans leurs régions, villes ou villages d’origine, pour célébrer cette fête en famille. Ce constat se vit aussi durant la Korité ou l’Aïd El Fitr.
Du coup, la capitale, Dakar, se vide de sa quasi-population, un ou deux jours avant le jour J. Il faut reconnaître que les lendemains de fête sont terribles, chez nous. A part quelques sociétés privées et Ong qui fonctionnent avec un nombre très restreint d’employés (es), le reste est presque abonné aux arrêts, après la fête. Tout est calme, dehors et même le ronronnement du moteur des voitures et bus se fait difficilement entendre. On aurait dit une ville fantôme. Ce qui représente un énorme manque à gagner pour l’économie du pays.
A quand une prise de conscience collective pour éradiquer ce fléau bien de chez nous ? Les responsabilités sont partagées et l’Etat devrait tirer sur la sonnette d’alarme, pour que pareille situation cesse. On ne peut pas prétendre développer un pays en désertant sciemment nos lieux de travail de la sorte et ce, pendant des jours.