Notre pays va mal. Le démarrage de la campagne pour les Législatives 2017 n’a même pas fait une semaine et voilà que la violence est entrée dans la danse. Avant-hier, vendredi 14 juillet, ce sont des nervis qui ont attaqué le cortège de Monsieur Mame Mbaye Niang, Ministre de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Construction Citoyenne et du musicien, Ministre conseiller du Président Macky Sall, Monsieur Youssou Ndour. Hier, c’était autour du stade Demba Diop, qui a vécu un drame inouï, lors de la finale de la Coupe de la Ligue qui opposait l’US Ouakam au Stade de Mbour. On parle de 8 morts et plus d’une soixantaine de blessés. C’est révoltant et en même temps écœurant.

Pourquoi tant de violence et de haine envers l’autre ? Qu’est-ce qui justifie de tels actes ? Avons-nous perdu les valeurs que nous ont léguées nos parents, ainsi que nos grands parents ?

Dans un passé récent, c’est le Président Macky Sall, qui a subi la foudre des étudiants qui lui ont jeté des pierres C’était lors de sa venue à l’université, en juillet 2015. La politique s’invite jusque dans ces espaces dédiés à la connaissance.

Nous sommes tous, quelque part, responsables et comptables de ce qui se passe dans ce pays. Nous gagnerions à revoir les bases de l’éducation inculquée à notre jeunesse. Le laisser-aller est de trop dans ce pays et le mal est déjà très profond. Si ce n’est pas de l’indiscipline caractérisée, ça en a tout l’air. Quand des responsables politiques se donnent en spectacle en insultant la première institution du pays, sans pour autant qu’ils ne soient inquiétés, voilà ce que ça donne.

Ce qui s’est passé hier au stade Demba Diop, est une honte pour nous tous. De pauvres innocents qui étaient venus supporter leur équipe, ont perdu la vie, d’une façon atroce. Et du coup, c’est des familles qui sont dans l’émoi et la consternation. Juste à cause de la furie et la haine d’une certaine jeunesse inconsciente. Pour un simple match de football, en valait-il vraiment la peine d’en arriver là ? Le « fair-play » est un vil mot pour ces personnes à l’esprit si étroit.

Il urge de revoir nos comportements, si nous ne voulons pas que les choses finissent par atteindre un stade de non-retour.

Nous présentons nos condoléances les plus attristées aux familles des victimes du Stade Demba Diop et souhaitons un prompt rétablissement aux blessés.

Plus jamais de tels actes de barbarie dans notre cher pays !