Sorti le 19 février dernier aux Editions L’Harmattan, ce deuxième roman de l’écrivaine Joséphine Loppy traite de « Mariage Forcé et Précoce », comme on en voit souvent, ici en Afrique et dans d’autres continents. (Lire la quatrième de couverture en cliquant sur ce lien (https://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=62294&razSqlClone=1)
L’héroïne Amira, est une petite fille à peine sortie de l’enfance qui a vu ses rêves s’envoler à cause de l’inconscience de ses parents, son beau-père et sa mère qui, pour préserver des intérêts, ont sacrifié son bonheur et son avenir en la donnant en mariage à un homme qu’elle n’a jamais aimé ; le fils d’un ami de la famille.
Dans ce cas-ci, l'auteure a surtout voulu mettre l'accent, dans l'épilogue, sur les conséquences qu'une telle union peut engendrer sur la santé et le devenir de ces jeunes filles à peine sorties de l'enfance. Imaginez un seul instant, de telles unions, dans des zones rurales où il n’y a pas de structures de santé ou même s’il y en a, que le plateau médical ne soit pas du tout relevé et que la jeune fille venait à tomber enceinte ou si elle devait accoucher. Une mauvaise prise en charge ou un accouchement compliqué et prolongé peut être à l’origine d’une fistule obstétricale. Ce qui provoque une incontinence : une fuite d’urine ou de matières fécales. La conséquence directe de tout ceci, c’est qu’elle dégage une mauvaise odeur et est du coup, rejetée par son mari et des fois, par les membres de sa famille. Un coup dur qui peut faire basculer sa vie. Heureusement qu’elle se soigne.
L’autre cas de figure, concernant le mariage forcé, c’est le suicide de la fille, pour échapper à son bourreau.
