A peine la campagne pour les Législatives 2017 démarrée, qu’on note des incidents çà et là, surtout, dans la capitale sénégalaise et ses environs. Une campagne émaillée de sang et de violences en tous genres, comme si nous vivons dans l’anarchie et la barbarie totales. Le sénégalais est devenu subitement méconnaissable ; la haine et le mépris ont fini de prendre le dessus sur la raison. Et si l’on n’y prend garde, les choses risquent de dégénérer lourdement.
Tout ceci est dû à l’indiscipline et au manque de respect notoire de l’autre ; mais aussi et surtout, à l’ignorance et au manque de savoir-vivre de certains d’entre nous. Nous agissons comme des sauvages, comme des personnes qui n’ont jamais reçu un tant soit peu d’éducation, de notre vie. En valait-il la peine d’en arriver à de tels actes inhumains ? Après ce qui s’est passé vendredi dernier, à Grand-Yoff et ce week-end à Sangalkam, les jours à venir sont à craindre, si l’état ne prend pas les choses en main. La peur a fini de prendre le dessus, sur le citoyen lambda qui reste médusé devant pareille situation. Et si de tels actes continuent, il est à craindre que cela ne déteigne sur les élections à venir.
Cette campagne pour la députation n’est qu’un épiphénomène dans le paysage politique sénégalais et ce qui nous unit est de loin, beaucoup plus fort et beaucoup plus important que ce qui nous divise. Ressaisissons-nous pendant qu’il est encore temps, pour le triomphe de notre cher Sénégal, au soir du 30 juillet et que cette 13ème législature soit à la hauteur de l’espoir fondé par les populations.