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vendredi, 03 février 2023 17:02

Roman - L'AMOUR AU CŒUR DU CONFLIT EN CASAMANCE : La fille du Président dans un tourbillon palpitant et irrésistible

Roman - L'AMOUR AU CŒUR DU CONFLIT EN CASAMANCE : La fille du Président dans un tourbillon palpitant et irrésistible egnabella.com
- #2ème_partie : #Le_Roman - #Chapitre_1 (P. 97 - 106)
 
Enfin vendredi après-midi ! Un début de week-end comme les autres se prépare. Sauf que cette fois-ci, Fatima Zohra est invitée à une soirée caritative. Elle s’apprête à y aller avec deux de ses meilleures amies. Pour l’occasion, elle a fait appel à une coiffeuse et une maquilleuse professionnelles, pour ne pas avoir à supporter une quelconque attente dans son salon de coiffure préféré.
 
Il était presque 20 heures quand la sonnerie du visiophone a retenti. C’étaient probablement ses deux amies qui venaient d’arriver. Elle enfile précipitamment son peignoir, sort de sa salle de bain, puis se dirige vers la porte d’entrée. Après leur avoir toutes les deux fait la bise, elle les invite à aller chacune dans sa chambre, pour déposer leur valise trolley de dimension moyenne et commencer à se préparer. Il leur restait encore du temps, avant l’arrivée de Philippe. Fatima en a profité pour s’habiller et se poudrer un peu le visage afin de se refaire une petite beauté. La voilà, devant son grand miroir, pour 98 apprécier une dernière fois sa tenue et sa belle coiffure. Tout était bien agencé. Elle venait de fermer la porte de sa chambre à clé, quand Philippe l’a appelée sur son téléphone portable pour lui dire qu’il était là.
— En bas de l’immeuble ou devant ma porte d’entrée ? s’empresse-t-elle de lui demander.
— Je suis devant ta porte. Ouvre et tu verras comme ton chevalier servant est beau, lui dit ce dernier, d’un ton taquin.
Elle s’est aussitôt dirigée vers la porte pour l’ouvrir et inviter son ami à entrer.
— Bonsoir, Fatima, ça y est ! Vous êtes prêtes ? lui dit-il, tout en lui faisant la bise. Waouh ! Quelle élégance ! Tu es splendide dans ta jolie robe longue. En plus, tu sens bon. Tu risques de faire tomber à tes pieds tous les hommes, ce soir.
— Merci beaucoup, Philippe. Je peux en dire autant de toi, tu sais.
Après l’avoir installé, elle a pris place sur l’un des fauteuils et s’est mise à discuter avec lui pendant quelques minutes, puis elle s’est excusée auprès de ce dernier avant de prendre la direction des chambres pour appeler ses deux amies.
— Allez, les filles, grouillez-vous ! Philippe commence à s’impatienter. Il ne faut surtout pas que nous arrivions en retard pour le dîner.
— Donne-moi juste une minute, lui lance Djinda.
En revenant sur ses pas, elle interpelle Philippe :
— Je te sers un verre, Philippe ?
— Non merci, Fatima. C’est bon.
Une fois sortie de sa chambre, Marilyn a jeté un coup d’œil dans celle de Djinda pour voir si elle était prête.
— C’est bon, Marilyn, allons les rejoindre au salon. Comment me trouves-tu ?
— Magnifique ! Tu es très jolie.
— Merci. Toi aussi, tu es très belle, Marilyn !
— Bonsoir, Philippe, lancent-elles presque en chœur, tout en lui faisant la bise, tour à tour.
Ce dernier s’est levé dès qu’il les a vues venir vers lui.
— Vous êtes super bien habillées, les filles. Quelle classe !
— Merci, répondent-elles, simultanément.
— Je vous en prie. Ça y est ! Pouvons-nous y aller, maintenant ?
— Oui, Philippe. Allons-y, lui rétorque Fatima Zohra.
 
Ils n’ont pas mis beaucoup de temps pour arriver à destination, une dizaine de minutes plus tard. La salle de cet hôtel huppé de la capitale française était déjà remplie et la musique en sourdine enveloppait les lieux. Nadia, une des organisatrices de l’événement et grande amie de Fatima Zohra, était en train de discuter avec certains invités de marque, amis de ses parents qui étaient le parrain et la marraine du dîner caritatif, quand elle les a vus faire leur entrée. C’est ainsi qu’elle s’est excusée auprès de ces derniers, pour venir à leur rencontre. Après les avoir tous embrassés, elle leur a désigné du doigt la table qui leur était réservée à quelques mètres de la sienne. À peine s’étaient-ils installés qu’un serveur est venu leur demander ce qu’ils prenaient comme boissons. Le menu, ainsi que la liste des boissons étaient bien disposés sur la devanture de chaque couvert. Pour cette première édition, le thème choisi pour la décoration de la salle est : « Balade au cœur des îles de la verte Casamance ». On les retrouve dans les départements de Bignona – à Kafountine – et d’Oussouye, qui forment avec le département de Ziguinchor, cette belle région qui est l’une des quatorze régions administratives du Sénégal.
Les discussions allaient bon train, d’une table à l’autre. On pouvait lire le nom des îles inscrit sur un chevalet sur chaque table, avec un petit descriptif de l’île sur la devanture de chaque couvert : (…)
 
(...) Au fur et à mesure que la nuit avançait, l’ambiance devenait de plus en plus détendue. Du dîner gastronomique à l’animation, en passant par le vernissage d’artistes peintres étrangers et sénégalais qui ont bien voulu apporter leur soutien à cette belle et noble initiative, tout s’est bien passé, jusqu’à la fin de la soirée caritative qui a été une totale réussite. Pour une première, il n’y avait vraiment rien à dire. C’est aux environs de 4 heures qu’elles ont quitté les lieux en compagnie de Philippe, qui les a toutes ramenées à bon port, chez Fatima Zohra.
Il est presque dix heures. Fatima a du mal à se sortir du lit, ce samedi matin. La soirée à laquelle elle était invitée avec ses amies, la veille, a eu raison d’elle. Elle a la tête lourde et les pieds engourdis. Mais le simple fait de penser à Mohamed Babacar Aurélien la fait sourire.
— Qu’est-ce qu’il est charmant ! se dit-elle. Restée un moment assise sur son lit, adossée à la jolie tête de lit et perdue dans ses pensées, elle se retourne pour prendre son téléphone portable posé sur la table de chevet, pour consulter l’heure.
 
La voilà qui se recouche tranquillement, tirant la couverture sur elle. Fatima vit seule dans son grand appartement du 8e arrondissement de Paris, sur les Champs-Élysées. Mais des fois, elle a de la compagnie pendant les week-ends. Cette nuit, elle a invité deux de ses amies, Djinda et Marilyn, à venir passer le week-end chez elle, comme elle le fait souvent. Ces deux dernières se la coulent douce, chacune dans sa chambre. Pendant ce temps, Marie, la gouvernante, s’affaire entre le salon et la cuisine, donnant des ordres à son adjointe, Jeannine. Il était presque 11 heures quand elle s’est finalement tirée du lit. La voilà qui enfile son petit kimono en soie blanche pour aller se servir du café, dans la cuisine. Dix minutes après, elle revient dans sa chambre pour s’apprêter à prendre un bon bain.
 
Marilyn et Djinda sont sorties de leur chambre un quart d’heure plus tard, comme si elles s’étaient passé le mot, dans de petites robes très décontractées. Le petit-déjeuner leur est proposé par Marie. Fatima avait déjà laissé des consignes pour qu’on leur serve ce premier repas de la journée, en attendant qu’elle les rejoigne.
Restées là à discuter tout en sirotant qui une tasse de chocolat chaud, qui un jus d’orange frais, elles se sont laissées aller aux souvenirs de la soirée de la veille et du beau et charmant médecin qui, durant toute la soirée, n’a pas arrêté de tourner autour de leur amie commune. Il a suffi qu’on les présente pour qu’ils ne se quittent plus.
— Quel joli couple ils font ! s’est émerveillée Djinda.
— Ah oui ! lui rétorque Marilyn. Ils sont très mignons. Tu as remarqué comme il la regardait. Il est trop chou, Mohamed Babacar. Qu’est-ce que je ne donnerais pas pour l’avoir à mes côtés !
— Désolée, ma chérie, lui dit Djinda. Ce genre d’homme, beau comme un dieu, très intelligent avec une bonne situation professionnelle, est généralement couru par les filles, crois-moi. En attendant, il n’a d’yeux que pour Fatima. Alors, je te conseille de te le sortir de la tête, une bonne fois pour toutes.
 
Après avoir échangé un fou rire, comme pour s’accorder sur ce que Djinda venait de dire, Marilyn a chargé à nouveau son amie en ces termes :
— Et puis qui nous dit qu’il n’est pas déjà marié ou alors fiancé ? Un beau garçon comme lui, avec une bonne situation professionnelle, comme tu l’as si bien dit, ça ne traîne pas, généralement.
À ce moment précis, la voix de Fatima Zohra se fait entendre depuis l’entrée du couloir qui mène aux chambres.
— Bonjour, les filles ! Alors ? Vous avez bien dormi.
— C’est plutôt à toi que nous devons poser cette question, lui dit Djinda.
— Ah ! J’ai bien dormi. Rassurez-vous, mes chéries. Et pourquoi cette question ?
— C’est normal que tu aies bien dormi, après tout ce qui s’est passé cette nuit ! lui lance Djinda.
— J’ai raté quelque chose ! Qu’est-ce que vous insinuez, là ?
— Avec le charmant prince que tu as décroché à la soirée caritative d’hier, il est normal que tu aies bien dormi. Je me demande même si tu n’as pas rêvé de lui, lui répond Marilyn.
— Ah ! Vous deux, je vous vois venir. Arrêtez-moi vite ça ! leur dit-elle, avant de leur faire la bise et de se diriger vers la cuisine pour saluer Marie et Jeannine.
 
Revenant sur ses pas, elle a tiré une chaise pour s’asseoir, a pris une pomme dans le panier de fruits et l’a croquée à pleines dents, avant de s’adresser à ses deux amies :
— Alors les filles, c’est quoi le programme, ce soir ? On s’offre une petite sortie au restaurant ou au cinéma ?
— Oh non ! Pitié ! J’ai les pieds en feu. Mes nouveaux escarpins à talons hauts que j’ai portés la nuit dernière ne m’ont pas du tout épargnée. Pourquoi ne pas nous commander quelque chose de léger pour le dîner, vu que le repas de la mi-journée nous sera servi un peu tardivement, avec le petit-déjeuner que nous venons de prendre ? lui dit Djinda.
— Et toi, Marilyn, qu’est-ce que tu en penses ?
— Je suis du même avis que Djinda.
— Ok, les filles, mais je propose qu’on sorte faire un tour. Nous n’allons pas rester cloîtrées toute la journée et la soirée entières ici, quand même !
— Ça nous va.
— Bien. Allons flâner un peu alors, en attendant le déjeuner, leur propose-t-elle.
— Pourquoi pas ? Bonne idée ! lui rétorque Marilyn.
Sur ce, elles sont sorties de table pour s’engouffrer chacune dans sa chambre.
 
C’est le printemps et tout est beau dehors ! Les beaux jours sont revenus et ça donne des envies folles. Une heure plus tard, les voilà sur le point de partir. À ce moment-là, le téléphone portable de Fatima s’est mis à vibrer. Elle s’est empressée d’ouvrir son sac à main pour s’en emparer. La voilà qui prend l’appel. Son visage était devenu subitement radieux, ce qui n’a pas laissé ses deux amies indifférentes ; elles n’arrêtaient pas d’échanger des regards complices, et dans l’ascenseur, et dans le parking de l’immeuble. Et c’est une fois dans la voiture qu’elles l’ont entendue prononcer son prénom, avant de promettre de l’appeler à son retour.
À peine a-t-elle raccroché que Marilyn et Djinda l’ont assaillie de multiples questions, voulant savoir ce qu’il lui a dit. Devant l’insistance de ces dernières, elle a dû les rappeler à l’ordre :
— Stop ! C’est quoi le problème, exactement ? Mohamed a juste appelé pour me saluer et voir si j’allais bien. C’est tout.
— Rien que ça ! se sont-elles exclamées.
Et Djinda de continuer :
— Ma chère Fatima, tu ne vas tout de même pas nous faire croire que ton gros chat a appelé juste pour prendre de tes nouvelles et rien de plus !
— Tu t’entends parler ! Et pourtant, c’est ce qu’il vient de faire. Je vous dis la vérité. Que voulez-vous savoir d’autre ? Je dois l’appeler plus tard, vers 17 heures, parce que je lui ai dit que je sortais comme ça et que je devais prendre le volant.
Sur cette dernière note, les filles se sont un peu calmées. Les voilà faisant du lèche-vitrine et poussant les portes de certains magasins de prêt-à-porter et de parfumerie, pour se rincer un peu les yeux et se faire plaisir en s’achetant quelques belles choses.
 
C’est finalement vers 17 heures qu’elles ont regagné le grand et bel appartement de Fatima, exténuées comme tout. La fatigue de la veille, ajoutée à celle de cet après-midi, ne les a pas épargnées. Une fois dans le salon, elles se sont affalées sur les canapés et fauteuils, tout en enlevant leurs chaussures et en posant les paquets à côté d’elles. Fatima n’avait qu’une seule envie, manger rapidement et retrouver son nid douillet pour se reposer un peu. C’est à ce moment-là que son téléphone se mit à sonner, à nouveau.
— Ah non ! Pas toi ! s’écrie-t-elle, avant de décrocher son téléphone. Bonsoir, Mohamed, je peux te rappeler plus tard, s’il te plaît. Je viens d’arriver à l’instant, chez moi ; en plus, je meurs de faim.
— Pas de problème, lui répond celui-ci au bout du fil. À tout à l’heure alors.
 
L’instant d’après, elle se saisit de la télécommande pour allumer la télé, avant de s’adresser à ses deux amies en ces termes :
— Bon, les filles, mon ventre crie famine. J’ai très faim. Allez hop ! Bougez-vous vite. Je propose qu’on se prenne une bonne douche avant de passer à table. Qu’en pensez-vous ?
— Ça nous fera énormément de bien, lui dit Marilyn.
Les voilà qui rejoignent chacune sa chambre, avec dans les mains les sacs en papier remplis de belles choses qu’elles se sont achetées.
 
Après avoir dégusté les bons mets que leur a concoctés Marie, aidée en cela par Jeannine, elles sont restées là à deviser pendant une vingtaine de minutes, avant de desservir la table et de faire en sorte que tout soit propre et bien rangé dans la cuisine. C’est au moment de passer au salon que Fatima s’est rappelé qu’elle devait appeler Mohamed. Il était presque 20 heures. Elle s’empressa de prendre son téléphone portable pour s’acquitter de sa promesse, sous le regard amusé de ses deux amies. Il a fallu qu’elle aille dans sa chambre pour pouvoir discuter tranquillement avec ce dernier. Quand elle est enfin retournée au salon, une trentaine de minutes plus tard, Djinda somnolait déjà. Quant à Marilyn, elle n’arrêtait pas de bâiller.
— Ah ! Ah ! Je sens que nous allons partir au lit très tôt, ce soir. Vous ne voulez pas manger quelque chose, avant ? Je vous rappelle que la nuit sera longue.
— Non merci, lui dit Djinda. J’ai juste envie de dormir.
— Et toi, Marilyn.
— C’est bon, Fatima. Je n’ai pas faim.
 
Il n’était pas encore 21 heures, quand elles ont toutes rejoint leurs chambres respectives. (...)
 
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Dernière modification le jeudi, 09 février 2023 17:51

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