Après plus de deux ans que cette loi a été portée à l’Assemblée Nationale et soumis au vote de nos chers députés (vers mi-janvier 2014), avec des taux allant de 29% pour les loyers inférieurs à 150 000 F CFA à 14% pour ceux dont la fourchette des prix est comprise entre 150 000 F CFA et 500 000 F CFA et seulement  4%, pour ceux au-delà de 500 000 F CFA et plus, voilà que la polémique enfle de nouveau, entraînant son lot d’heurts et de malheurs.

Même si tout le monde est d’accord sur le principe, il reste que la répartition des taux est quant à elle, mal orchestrée.

La surface corrigée à elle seule aurait pu régler tout cela, mais il reste que la répartition des prix du loyer par zone d’habitation reste en fait, le seul vrai moyen qui puisse venir à bout de ce problème qui fait bander les muscles de part et d’autre. 

A y bien regarder, les petits bailleurs qui habitent certaines zones différentes des quartiers de la périphérie, sont les plus gros perdants, dans cette histoire qui fait à coup sûr, le bonheur des locataires. Car, comment comprendre que le bailleur investisse dans un tel projet pour finir par se retrouver sur le banc de touche avec au final, des tracasseries financières par rapport aux charges familiales et vis-à-vis des institutions financières de la place ?

En tous les cas, cette question mériterait un second passage à l’Assemblée Nationale, pour des discussions beaucoup plus approfondies qui ne léseraient ni le bailleur, ni le locataire.

Egnabella