Les viols suivis de meurtres, enlèvements et agressions se suivent et ne se ressemblent pas. Chaque jour traîne son lot de problèmes et de malheurs. Le Sénégal est devenu en quelques années seulement, un pays où règnent la peur et la terreur.
Après l’affaire de la fillette de deux ans violée à Mbour, au mois de Décembre et qui avait causé la stupéfaction de bon nombre de Sénégalais, les cas d’agression suivis de viol et de meurtre continuent de hanter le sommeil des citoyens que nous sommes et la liste est loin d’être exhaustive. Le mois de janvier a été très lourd en agression suivie de viol ou de meurtre. Ici et là, il y a eu le cas de la jeune dame Ndioba Seck, qui a reçu 64 coups de couteaux, à Pikine, Yoba Baldé, du nom de cette femme probablement décapité par son époux et dont la tête a été retrouvée, quelques kilomètres plus loin, de la jeune fille agressée et violée par de individus, vers Keur Massar, alors qu’elle se rendait au travail, sans oublier le talibé battu à mort à Linguère et le cas du jeune américain, à Kaolack. Pour couronner le tout, une dame Française de plus de 80 ans, a été violée chez elle, à Saly, la semaine dernière, avant que les malfaiteurs n’emportent avec eux du matériel haut de gamme. Heureusement que les limiers ont pu mettre la main sur eux, lors d’une opération de ratissage menée dans ladite zone.
On tue son semblable, pour un oui ou pour un nom ! Qu’est-ce qui a bien pu se passer pour qu’on en arrive là ? L’État a-t-il failli à sa mission qui est de protéger sa population contre toute dérive … ? Et les parents dans tout ça !
L’insécurité galopante est grandissante et si l’on n’y prend garde, elle finira par nous anéantir tous, y compris ceux-là même qui nous gouvernent.
Il est temps que des mesures concrètes soient prises pour éradiquer ce fléau qui sape le moral de tout un peuple.