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Dakar :
dimanche, 29 mai 2016 18:02

Est-il juridiquement correcte de condamner quelqu’un pour viol quand on sait que la victime l’a rejoint de son propre chef, au lieu de rendez-vous ?

Voilà une étude de cas bien complexe, qui a coûté la prison à bien des gens et qui mérite qu’on s’y arrête un moment.

Prenons un exemple très facile : une fille se fait inviter par un homme qu’elle vient de rencontrer à l’instant. Après les compliments et les échanges de civilités et de numéros de téléphone, une invitation à aller prendre un pot s’en suit. Jusque-là, rien de grave même si le bon sens voudrait qu’on s’en arrête là pour l’instant. Si le mec est vraiment intéressé, il y a de fortes chances qu’il vous appelle pour échanger un peu avec vous, avant de vous inviter à aller prendre un pot, ou carrément, déjeuner ou dîner dans un restaurant de la place. Quoi de plus normal pour bien se connaître, même si, il est beaucoup plus judicieux de l’inviter à la maison. Mais des fois, l’attitude des parents, poussent certaines filles même majeures, à rejoindre ces messieurs dans des lieux publics.

Mais voilà qu’après, on joue les prolongations, en terminant ces moments féériques d’une toute autre manière. Et arriva par la suite, ce qui devait arriver. Il est clair que dès qu’une fille prend sur elle, de répondre à l’invitation d’un homme, surtout dans un lieu privé comme chez lui, à l’hôtel ou dans une auberge,  elle sait normalement ce qui l’attend. Vouloir maintenant après coup, accuser l’autre de viol, serait une ignominie de la pire espèce qui ne nous grandit, mais alors, pas du tout. Une honte même j’allais dire.   

Pourquoi, après coup, vouloir faire porter le chapeau au pauvre monsieur, en invoquant une agression sexuelle ? Est-ce que tout cela serait arrivé si la fille avait décliné l’invitation à aller rejoindre le gars dans de tels endroits ? Non.

Quand on prend ses responsabilités, il faut savoir les assumer jusqu’au bout et ne pas venir jouer à la victime après, en enfonçant l’autre. On serait restée à la maison, bien sagement, rien de tout cela ne serait arrivé. Et quand dame justice s’y mêle, ça prend une autre tournure.

Qui ne se rappelle pas du malheureux lynchage médiatique de ces dernières années, avec à la clé, un pool d’avocats s’acharnant sur une personne dont le seul tort avait été de faire ça avec la fille d’un des leurs ? Une scène dégoûtante, mais nous avions en son temps, presque tous applaudi.

La fille serait issue d’un milieu pauvre, pensez-vous que les choses aurait pris une telle ampleur ? Aucunement. 

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Dernière modification le mercredi, 15 décembre 2021 00:31

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