Diriger, c'est prévoir. Diriger, c'est anticiper.
Face à ces deux notions, comment peut-on comprendre ce qui s'est passé hier au campus social de l'université Gaston Berger de Saint-Louis ? Quand les bourses supposées être payées dans un délai requis, se retrouvent à traîner jusqu'au 15 du mois suivant, à qui doit-on imputer la faute ? Pour un repas à moins de 500 F CFA, fallait-il vraiment en arriver là ! C'est RÉVOLTANT, ce qui se passe dans ce pays !

Quand de pauvres étudiants se retrouvent à payer de leur vie, juste pour avoir de quoi se mettre sous la dent, c'est choquant ! Et ça l'est encore plus, quand on permet aux forces de l'ordre de violer les franchises universitaires, quand bien-même, ils étaient venus dans le but de préserver des biens appartenant à autrui ! La suite, on la connaît. Ces deux parties n'ont jamais fait bon ménage et se regardent en chiens de faïence. Et ce qui devait arriver arriva !

Pourquoi ne pas avoir PRIVILEGIE LE DIALOGUE et trouver des pistes de solution, qui arrangeraient et les étudiants et la direction du CROUS, (Centre Régional des Œuvres Universitaires de Saint-Louis), en attendant une issue favorable à cet épineux problème ?

L'État devrait situer les responsabilités et sévir lourdement, pour que pareille situation ne se reproduise.
Nos sincères condoléances à la famille du jeune Mohamed Fallilou Sène et prompt rétablissement aux blessés, étudiants comme gendarmes. Nos cœurs sont meurtris. Plus jamais ça !
Qu'en ce mois béni du Ramadan, Allah apaise les cœurs et adoucit les esprits.
Que ce mois dédié à la Vierge Marie ,nous réconforte dans nos actions de tous les jours et qu'il nous apporte la paix et le bonheur.