Le Sénégal a enregistré une baisse de 50% des nouveaux cas d’infection du sida et sa prévalence est restée stable depuis 10 ans avec un taux de 0,7%, a indiqué, à New York (Etats-Unis d’Amérique), le ministre de la Santé et de l’Action sociale.
Dr Awa Marie Coll Seck intervenait, mercredi, aux Nations Unies, à une réunion de haut niveau sur le Vih/Sida.
Elle a souligné que "ces résultats ont pu être possibles grâce à l’engagement continu (…) du président Macky Sall qui s’inscrit en droite ligne de la vision des chefs d’Etat de l’Union africaine de mettre fin au sida d’ici 2030".
Une telle vision doit s’adosser sur des systèmes forts, pérennes et en parfaite cohérence avec les politiques nationales et les objectifs de développement durable, a souligné Awa Marie Coll Seck.
Le ministre de la Santé et de l’Action sociale a invité "les pays les plus touchés et confrontés à la diminution des ressources à réagir, à conjuguer les efforts et être plus inventifs dans la mobilisation des ressources et des partenaires".
"L’avenir des générations présentes et futures est aujourd’hui entre nos mains. Il nous appartient de prendre des décisions concrètes pour que les jeunes et les adolescents, leaders de demain, puissent vivre dans un monde sans sida", a souligné Awa Marie Coll Seck.
Dr Awa Marie Coll Seck s’est dite convaincue que la communauté internationale attend des mesures concrètes, soutenues par une mobilisation de moyens conséquents.
Elle a appelé les pays africains, qui "paient le plus lourd tribut au sida, à renforcer la mobilisation de leurs ressources internes comme externes pour réaliser cette importante ambition et concrétiser notre vision commune de mettre fin à l’épidémie du sida d’ici 2030".
Elle a salué l’adoption, par l’Assemblée générale de l’ONU, de la déclaration politique qui définit les contours des stratégies pertinentes et efficientes de la lutte contre le Vih/sida pour les 5 prochaines années. Elle espère que "la présente réunion de haut niveau sur le Vih, sera un tournant décisif pour l’engagement mondial vers la fin du sida comme problème de santé majeur".