De qui tenons-nous cette fâcheuse habitude de ne pas travailler les lendemains de fête, à moins que ce ne soit jour férié ?
Certainement pas de nos grands-parents, ni de nos parents qui nous ont donné une bonne éducation et nous ont appris l’amour du travail.
Alors que nous sommes les premiers à crier sur tous les toits, si nous n’avons pas perçu nos salaires à temps, à la fin du mois, comment pouvons-nous agir de la sorte ? Il y va de la réputation de notre pays et des répercussions négatives que cela pourrait engendrer sur notre économie !
Si nous pensons que notre conscience professionnelle nous permet de tels écarts de comportements, alors cela veut dire que nous sommes en train de nous leurrer et de dévier du droit chemin.
Il est grand temps que nous nous ressaisissons et que nous changeons de comportements, si nous ne voulons pas rater le vent du changement qui est en train de souffler un peu partout dans le monde. Arrêtons de dormir sur nos lauriers et efforçons-nous de montrer le bon exemple à nos enfants, en nous mettant au travail pour un Sénégal meilleur. Ainsi seulement pourrons-nous participer activement au développement de notre cher pays.