Les grandes vacances sont bientôt finies pour la majeur partie des élèves et étudiants. Les parents ne dorment plus que d’un œil avec la rentrée des classes qui s’annoncent à grands pas.
Que de contraintes financières à faire face : inscriptions ou réinscription des enfants dans leurs anciennes ou nouvelles écoles, fournitures à acheter, en plus d’uniformes neufs, chaussures neuves, cartables, sacs à dos ou trolleys, c’est selon.
Si, en plus de tout cela, on a un enfant ou des enfants qui vivent hors du pays, il y a forcément des coûts additionnels qui viennent se greffer au premier budget élaboré avec minutie, comme les frais d’internat, ou de résidence, de nourriture, d’assurance maladie, sans compter l’argent de poche pour le mois et les autres détails à considérer. C’est une période vraiment dure pour les parents qui arrivent à trouver le sommeil difficilement.
L’éducation de nos enfants n’est pas une mince affaire ; c’est un financement à long terme. Surtout, pour les études supérieures. Il s’y ajoute cette année, la fête de l’Aïd El Kebir, communément appelée ″Tabaski″ chez nous au Sénégal, (le 12 septembre). Là aussi, il faut nécessairement au père de famille, faire face à certaines dépenses comme, acheter le mouton à immoler le jour J, les habits de fête pour toute la petite famille, sans oublier ses propres parents, changer la décoration de la salle de séjour, la chambre à coucher des parents pour certains, sans compter les multiples imprévus qui attendent d’être réglés.
Voilà pourquoi il est bon de préparer l’éducation de sa progéniture en amont, en ouvrant un compte épargne pour chaque enfant, à sa naissance, avec un montant raisonnable à y déposer à chaque fin de mois, pour couvrir ses frais de scolarité futurs. Ce qui soulagera de beaucoup les parents, même si pour certains, ce n’est pas un montant faramineux qu’ils vont y trouver ; ce sera à la hauteur de ce qu’ils auront décidé d’épargner comme montant, mensuellement. Mais il faut dire qu’il n’est pas donné à tout le monde de travailler, encore moins, d’avoir un bon salaire.
En dernier recours, les banques seront toujours là pour nous appâter avec des packages à nous couper le souffle, qu’elles offrent aux salariés (es) des entreprises, durant les fêtes de fin d’années, Pâques, Korité, Tabaski..., ainsi qu’à la rentrée des classes, avec des prêts pouvant aller des fois, jusqu’à 1 500 000 F CFA (un million cinq cents mille Francs CFA), assortis d’un taux d’intérêt qui ne dit pas son nom, remboursables sur une période de 12 mois ou plus.
Si cela peut arranger certains, pourquoi ne pas se lancer dans cette aventure aux lendemains des fois risqués, pour la plus part d’entre nous ?
Toujours est-il que la rentrée des classes, quoi qu’on puisse dire, est un véritable casse-tête pour les parents.
Souhaitons-leur beaucoup de courage, par ce qu’ils en auront besoin et à nos chers enfants, futurs écoliers collégiens, lycéens et étudiants, une bonne année scolaire et universitaire couronnées de succès.