Longtemps confinée dans son rôle d’épouse, de mère et de sœur, la femme africaine dans nos sociétés anciennes, était reléguée au second plan. Son rôle était plutôt de s’occuper des corvées ménagères et de faire des enfants. Voilà en somme, comment nos braves grands-mères et mères étaient considérées. Et pourtant, la plupart d’entre elles ont marqué l’histoire de ce continent noir, en s’illustrant de fort belle manière.
La femme africaine a été de tous les combats pour sortir sa communauté du joug de la colonisation du maître blanc ; j’en veux pour preuve, nos héroïnes nationales, ces braves femmes telles, Aline Sitoé Diatta, les femmes de Nder avec les envahisseurs maures – pour ne citer que celles-là – qui se sont battues avec force et détermination, pour sauver leur honneur et l’honneur de leur patrie, quitte à y laisser leur vie.
C’est ça, nos vaillantes femmes, mères, épouses, sœurs. Elles ont su très tôt, prendre leur destin en main, et tout cela, pour le bien de la famille et de la communauté toute entière.
En devenant la compagne de l’homme et la mère de ses enfants, elle a aussi très tôt compris la place qui lui était dévolue dans la société. Voilà comment, sans se faire prier, elle a su très tôt s’imprégner de la terre, pour en tirer les ressources nécessaires à la survie de l’homme par le biais de l’agriculture.
La participation de la femme dans le processus d’évolution de nos sociétés ne date pas d’aujourd’hui. Chapeau bas à ces femmes qui nous ont montré le chemin à suivre, pour en arriver au point où nous en sommes aujourd’hui.