Mardi 20 novembre a été célébrée la « Journée Internationale des Droits de l’Enfant ». La Convention Internationale des Droits de l’Enfant (CIDE) a été adoptée le 20 novembre 1989, par l’Assemblée Générale des Nations-Unies.
Plaidoyer pour un devenir meilleur de l’enfant :
Il est impératif de redonner à l’enfant, la place qui lui revient de droit, dans la société. La responsabilité des parents dans le devenir de leurs enfants est très engagée.
Comment ne pas penser aux enfants talibés qui, par le biais de parents inconscients, se retrouvent chez des soi-disant marabouts qui sont sensés s’occuper de leur éducation coraniques mais qui font de ces enfants des mendiants, en les envoyant chercher l’équivalent de leur pitance quotidienne, en espèces sonnantes et trébuchantes ? Ces pauvres enfants crasseux, à l’accoutrement pitoyable, se retrouvent à errer dans les rues de la capitale et des autres villes intérieures du pays, jusqu’à des heures tardives, à la recherche de la somme journalière à eux fixée, pour ne pas avoir à recevoir une correction sévère.
La liste des maux auxquels ces enfants sont confrontés, est longue ! Cela va du mariage précoce au droit d’aller à l’école, en passant par les enfants touchés par les conflits armés, en zone de guerre, les injustices perpétrées contre ces derniers, les violences à eux faites (inceste et autres formes de viols commis sur eux), sans compter les risques de maladies auxquelles ils sont confrontés.
Espérons seulement que les multiples efforts fournis par le gouvernement et les ONG et associations qui luttent pour la protection de l’enfant, finiront par payer un jour.