Nos choix amoureux seraient basés sur l'argent que l'on possède par rapport à son partenaire, c'est en tous les cas le constat (un peu déprimant) d'une étude scientifique.
Une étude des chercheurs de l'université de Hong-Kong a étudié le rôle de l'argent dans les relations amoureuses. "Nous voulions mieux comprendre l'importance psychologique de l'argent dans l'évolution des relations amoureuses parce qu'on ne sait encore rien de ce sujet. De cette façon, les gens auraient une meilleure perspective des relations dans lesquelles ils se trouvent", explique Darius Chan, l'un des auteurs de cette étude relayée par le magazine Biba.
Riches ou pauvre, les hommes changent leur vision de l'amour
Pour cette étude, une expérience a été menée sur deux groupes d'étudiants chinois en couple. Le premier groupe était composé de personnes aisées financièrement, l'autre de personnes plutôt pauvres.
Il semblerait que les hommes riches privilégient la beauté physique de leurs partenaires et semblent davantage intéressés par des relations à courts terme. "En effet, outre le fait qu'avoir beaucoup d'argent donne les moyens de séduire, les hommes riches ont en général des réseaux sociaux très importants, donc plus de chances de rencontrer une femme répondant à leurs critères", a expliqué le psychologue Pascal Anger dans une interview accordée au site Atlantico.
Les hommes pauvres auraient tendance à privilégier des relations sur le long terme, ayant moins de moyens pour rencontrer une nouvelle partenaire si l'histoire se termine.
Pas de différence pour les femmes
Chez les femmes par contre, on ne note pas ce genre de différences. Riches ou pauvres, elles ne changent pas leurs habitudes et n'augmentent pas leurs critères physiques. "Cela vient du fait que leur nature profonde les déforme moins par rapport aux problématiques d'argent. Elles cherchent essentiellement des relations longues car, consciemment ou inconsciemment, elles recherchent de la sécurité pour avoir des enfants", continue Pascal Anger.
Si cette étude a été menée en Chine, son principal auteur pense que les conclusions seront les mêmes dans d'autres pays du monde "puisque les mécanismes de base de sélection des amis ou des relations amoureuses se sont révélés plutôt semblables d'une culture à une autre".