Signe extérieur de richesse, nous avons souvent laissé l’argent prendre le dessus sur nous, allant même jusqu’à oublier parfois, d’où nous venons.

Certains parmi nous sont issus de familles très riches, et cela depuis des générations ; d’autres se sont faits tout seuls, au fil des années et à la sueur de leur front. Mais cela nous donne-t-il le droit de piétiner celui qui n’a rien, allant jusqu’à fouler au pied, nos propres valeurs humaines ?

Nous avons beau venir d’une famille riche, le chemin est long devant nous et aucun d’entre nous ne sait comment il va finir sa vie. Voilà pourquoi, nous nous devons de rester nous-mêmes, quoique des fois, il faut le reconnaître, l’argent est enivrant et peut nous monter à la tête.

L’être humain est devenu par essence, égoïste. Il suffit de peu, pour qu’il ne se sente plus, oublie d’où il vient et se replie sur lui-même et sa famille. D’où la structure mononucléaire de la famille. La solidarité ne fait plus partie de son vocabulaire, ni le partage, encore moins, la sensibilité. La famille telle qu’on la connaissait avant, n’existe plus : c’est papa, maman, les enfants, en plus des nouveaux amis (es) qu’on s’est fait avec notre nouveau rang social.

Mais attention ! Il y a deux types de riches : d’un côté, il y a ceux qui le sont devenus à la sueur de leur front, ou qui tiennent ça de famille et de l’autre, il y a les nouveaux riches, qui eux, sont généralement appelés ″parvenus″. Par définition, nous savons tous que le parvenu est celui-là qui n’était rien hier et qui se voit subitement devenir quelqu’un du jour au lendemain, sans aucune culture, ni savoir-vivre. Celui-là, quoiqu’il puisse faire, ne sera jamais accepté par les autres riches et se verra considérer par ces derniers, comme un moins que rien, devenant du coup la risée de tout ce beau monde, dès qu’il tourne le dos.

Le dictionnaire Larousse le définit comme celui qui s’est élevé bien au-dessus de sa condition première, sans avoir acquis les manières qui conviendraient à son nouveau milieu.

Avec leur statut d’hommes et de femmes riches, ils se croient supérieurs aux autres et du coup, leurs fréquentations et celles de leurs enfants, se limitent à ce petit cercle d’amis (es) riches qu’ils se sont faits. A y bien regarder, la plupart du temps, ses relations qu’ils ont tissées, ne sont pas du tout sincères, puisque basées sur l’argent. Il suffit d’un revers financier cinglant de l’un d’entre eux, pour que le reste du groupe s’éloigne de lui petit à petit, pour finir par le fuir comme la peste.

Il en va de même pour le mariage de leurs enfants. C’est plus des partenariats d’affaires que des unions basées sur l’amour. Ce qui fait que dans la plupart des cas, c’est des mariages ratés, que les parents essaient de sauver par tous les moyens possibles.

Heureusement que dans ce monde d’aujourd’hui, il existe encore des hommes et des femmes de valeurs, qui savent garder la tête sur les épaules, quel que soit leur rang social. Ne jamais changer pour rien au monde, ni pour quelqu’un, ni pour de l’argent, mais rester soi-même et le faire pour quelque chose qui en vaille la peine. C’est la devise que nous devons nous appliquer, si nous voulons toujours marcher la tête haute, quelle que soit la situation dans laquelle nous nous trouvons.