Il y a deux mois de cela, on célébrait la journée internationale de la femme. C’est le lieu de rendre encore ici, un vibrant hommage à toutes ces femmes de l’ombre, qui se battent nuit et jour pour subvenir aux besoins de leur famille des fois, restée au village.
Ici au Sénégal, si elles ne sont pas vendeuses de poisson, de charbons… à arpenter les rues de la capitale…, ou bonnes à tout faire, elles optent pour faire le linge tout simplement et parfois, pour en retour, gagner à la fin du mois, un salaire dérisoire.
Leur vie n’est pas du tout facile. Aux premières lueurs de l’aube, elles sont debout. Commence alors une dure journée qui se termine pour la plupart d’entre elles, tard dans la nuit.
Pensons-nous souvent à elles. Alors que nous, nous sommes là à courir les soirées mondaines et à recevoir des récompenses dans les hôtels les plus huppés de la capitale, ces dernières qui ont à cœur, le devenir de leur progéniture qui parfois, n’arrivent même pas à manger à leur faim, sont rongées des fois, par un mal qui ne dit pas son nom ; mais redoutant de perdre ce sésame qui fait vivre la famille entière, sont contraintes de vivre avec, au risque d’y laisser leur vie.
Honneur à vous, chères sœurs, mères, grands-mères, qui faites la fierté de toute une nation.